Yvon Trépanier est un enseignant à la retraite qui se spécialise en français, en espagnol et en japonais. C’est en 2002 qu’il a appris qu’il souffrait de la maladie de Parkinson alors qu’il était âgé de 47 ans. Il est l’un des trois ambassadeurs canadiens qui composent l’équipe de douze ambassadeurs du Congrès mondial sur la maladie de Parkinson de 2013.
Pour quelle raison avez‑vous accepté de devenir un ambassadeur du Congrès mondial sur la maladie de Parkinson de 2013?
J’ai saisi la chance d’être au premier rang de la communauté Parkinson du monde entier parce que je suis persuadé que nous devons nous entraider.
Quelle est votre tâche?
Communiquer le message. Au cours des 18 derniers mois, en collaboration avec d’autres personnes, j’ai posé des affiches et distribué des dépliants pour promouvoir le congrès dans le cadre d’une gamme d’activités et d’ateliers. Nous avons également collaboré avec des agences de voyage à l’élaboration d’un forfait hôtel-déplacement afin que les participants au congrès puissent plus facilement planifier leur présence à ce dernier. Maintenant que la période d’inscription est ouverte et que le programme est finalisé, j’incite le plus grand nombre de gens possible à venir à Montréal en octobre.
Quelles raisons faites‑vous valoir pour inciter les gens à assister au Congrès mondial sur la maladie de Parkinson de 2013?
C’est une excellente façon de faire montre de solidarité envers les personnes atteintes de la maladie de Parkinson dans le monde entier. Le simple fait de prendre la décision d’assister au congrès favorise en soi l’autonomisation. Je me rappelle que quand j’ai assisté à mon premier congrès mondial, je voulais rencontrer des gens comme moi et voir comment ils s’accommodent de la maladie de Parkinson. Cela a été une expérience instructive.
Le congrès permet également de mettre en valeur les talents des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Au cours des années précédentes, une exposition d’art a été présentée. Cette année, il y aura un concours de vidéos. C’est un formidable rappel du fait que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson profitent pleinement de la vie.
De surcroît, toutes les personnes ayant des liens avec la communauté Parkinson peuvent assister à la conférence. Les chercheurs peuvent parfois travailler durant des années sans jamais côtoyer une seule personne souffrant de la maladie de Parkinson. Le congrès apporte un correctif à cet égard. Il comporte des séances axées sur des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, des membres de la famille, des scientifiques, des neurologues, des travailleurs sociaux et d’autres groupes et, bien sûr, il fournit de nombreuses possibilités sociales et de réseautage.
Sur une note plus personnelle, j’ai bien hâte de rencontrer enfin les onze autres ambassadeurs du Congrès mondial sur la maladie de Parkinson qui assisteront à la conférence. Jusqu’à présent, nous n’avons eu que des contacts téléphoniques. Ce sera amusant de se rencontrer.
Avez‑vous eu des surprises à titre d’ambassadeur?
Il est intéressant de découvrir que le Canada est à l’avant‑garde du mouvement qui soutient la communauté Parkinson. Dans certains pays où la maladie de Parkinson ne reçoit guère d’attention, des activités comme le Congrès mondial sur la maladie de Parkinson de 2013 peuvent aider des gens à se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls, qu’ils peuvent avoir de l’aide et qu’il est possible de passer à l’action. Il a été intéressant de travailler avec des personnes du monde entier, de leur communiquer ce que nous faisons et, je l’espère, de les inspirer à prendre également des mesures.
Avez‑vous raté les derniers numéros du bulletin électronique L’Actualité Parkinson? Lisez les articles au sujet de Bob Kuhn et de Ryan Tripp, les deux autres ambassadeurs canadiens du Congrès mondial de la maladie de Parkinson qui se joindront à Yvon à Montréal.