Groupe de soutien : pour apprendre et partager ses expériences

Hazel Berkan
Regina (Saskatchewan)

Hazel & Floyn Berkan
Hazel & Floyd Berkan

La coordonnatrice Else Manz, qui était notre voisine,  nous avait fortement encouragés, mon mari Floyd et moi-même, à nous joindre au groupe de soutien de Regina.

Nous sommes membres du  groupe depuis deux ans et nous avons constaté que les réunions mensuelles sont très utiles. Nous apprécions le fait qu’il y a des conférenciers invités, dont des neurologues, auxquels nous pouvons poser des questions et obtenir des réponses sur des sujets qui nous intéressent, notamment le régime alimentaire ou les aliments qui interagissent avec les médicaments prescrits pour la maladie de Parkinson.

La Société Parkinson m’a permis de mieux comprendre la maladie et d’obtenir de l’aide. Même les relations avec mon médecin en ont été changées, car pendant les réunions les gens parlent de leur expérience et on apprend ainsi beaucoup sur les sujets qu’il serait bon d’aborder avec son médecin et quelles questions on doit lui poser.

Mon mari suit le programme d’exercice pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. En tant que soignante, je dois également y participer. Le physiothérapeute change la routine toutes les semaines, nous avons donc un véritable entraînement. Le programme d’exercice est une activité que mon mari et moi pouvons faire ensemble et dont nous profitons tous les deux.

 

Betty Lou Earl
Regina (Saskatchewan)

La soignante Betty Lou Earl avec sa mère Cecilia, est reconnaissante du soutien continu de la Société Parkinson de la Saskatchewan..
La soignante Betty Lou Earl avec sa mère Cecilia, est reconnaissante du soutien continu de la Société Parkinson de la Saskatchewan.

Lorsque le médecin a diagnostiqué la maladie de Parkinson chez ma mère, il y a dix ans, elle était alors autonome et fonctionnelle. Mais au fur et à mesure de la progression de la maladie, je constatais que je ne savais pas comment l’aider, j’ai donc ouvert le répertoire téléphonique pour voir s’il n’y avait pas de groupe de soutien qui pourrait m’aider. C’était il y a environ cinq ans.

La raison principale qui m’a poussée à me joindre à un groupe de soutien est l’information. On apprend comment se débrouiller avec la maladie et comment, en tant que personne soignante,  aider le plus possible la personne atteinte. Aujourd’hui, j’en sais beaucoup plus sur la maladie de Parkinson.

Actuellement, la gorge de ma mère et sa déglutition commencent à être affectées, mais j’ai appris que c’est la maladie de Parkinson qui en est à la cause et je suis capable d’en parler avec elle et de l’aider. De plus, ma mère est dans un foyer maintenant et, lorsqu’elle a des problèmes, je peux en parler au personnel et parfois leur donner de l’information.

Mais l’information et l’éducation ne sont qu’une partie de ce qu’apporte un groupe de soutien. Le groupe de soutien est devenu un élément majeur de ma vie, car tous les gens présents comprennent ce que je vis et je comprends ce qu’ils vivent également. Cette connexion en soi est très réconfortante.