Votre argent mis à contribution pour la recherche

Voici quelques-uns des nombreux projets de recherche novateurs financés par le Programme national de recherche de la Société Parkinson Canada :

Dre Connie Marras
Neurologue, Centre des troubles du mouvement, Hôpital Toronto Western
Professeure adjointe, Université de Toronto
Bourse de projet pilote
45 000 $

Déterminants environnementaux de l’âge des porteurs de la mutation G20198 du gène LRRK2 à l’apparition de la maladie de Parkinson
Les personnes porteuses d’un gène mutant connu sous le nom de LRRK2 présentent un risque élevé de contracter la maladie de Parkinson. Cependant, toutes ne la contractent pas. Dre Connie Marras étudie les facteurs environnementaux susceptibles de jouer en la faveur des personnes à risque. Dans le cadre d’une étude internationale, Dre Marras, une neurologue du Centre des troubles du mouvement de l’Hôpital Toronto Western, administre un questionnaire visant à déterminer les risques environnementaux et les facteurs de protection communs aux personnes porteuses du gène LRRK2 qui ont développé la maladie de Parkinson. D’après Dre Marras, il est aussi important de découvrir ce qui protège de la maladie les porteurs de ce gène que de découvrir pourquoi ils développent la maladie. « Si nous comprenons mieux les facteurs de protection ou les facteurs de risque de cette maladie, nous pourrons immédiatement mener des études pour découvrir comment optimiser cette information », explique-t-elle.

Dr Mario Masellis
Clinicien-chercheur, Département de médecine, Université de Toronto
Neurologue, Centre Sunnybrook des sciences de la santé
Bourse pour nouveau chercheur
90 000 $ sur deux ans

Démence associée à la maladie de Parkinson : Une étude pharmacogénomique sur les inhibiteurs de la cholinestérase visant à examiner les bienfaits cognitifs, la détérioration des fonctions motrices et la tomographie monophotonique d’émission
Environ la moitié des personnes atteintes de la maladie de Parkinson développeront un jour une démence ou une forme de déficience cognitive, y compris des hallucinations visuelles. Pour traiter les hallucinations ainsi que la perte de mémoire et de concentration, les médecins ont recours à une catégorie de médicaments appelés nootropes. Dr Mario Masellis, de l’Université de Toronto, examine les changements qui se produisent chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de la démence à corps de Lewy, une maladie connexe, après qu’elles ont reçu ces médicaments. En comparant les changements avec les profils génétiques des personnes, il espère pouvoir prédire qui réagira bien à ces médicaments et qui aura des effets secondaires. « L’un des effets secondaires observés chez certains est la détérioration de la fonction motrice, explique Mario Masellis. Il serait intéressant de savoir à l’avance qui risque de subir cet effet négatif afin de mieux cibler le traitement. » Utilisant la tomographie monophotonique d’émission pour observer les effets de ces médicaments sur le débit sanguin dans le cerveau, Dr Masellis espère également mettre au point un biomarqueur non douloureux pour aider à orienter le traitement et déterminer quelles personnes pourraient le plus bénéficier de ces médicaments.

Clinton McCracken
Boursier postdoctoral
Département de neurosciences cliniques et Hotchkiss Brain Institute
Université de Calgary
Bourse de recherche fondamentale
100 000 $ sur deux ans

Mécanismes thérapeutiques de la stimulation cérébrale profonde dans les cas de maladie de Parkinson
La stimulation cérébrale profonde peut grandement améliorer les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson et peut également réduire les dyskinésies (les mouvements incontrôlés provoqués par la maladie de Parkinson). Cependant, la stimulation cérébrale profonde peut également accroître l’impulsivité, entraînant des effets secondaires comme une dépendance au jeu. M. Clinton McCracken, boursier postdoctoral à l’Université de Calgary, examine les circuits du cerveau touchés par la stimulation cérébrale profonde afin de découvrir pourquoi certaines personnes deviennent si impulsives. Pour éviter cet effet secondaire, M. McCracken veut aider les chirurgiens à préciser la position des électrodes et les cibles des fréquences des stimulations électriques transmises au cerveau. « Il est vraiment impérieux pour moi de trouver des façons de mieux régler ces circuits afin d’obtenir de meilleurs résultats et une meilleure qualité de vie pour les personnes atteintes », déclare-t-il.     

Vincent Martel Sauvageau
Candidat au doctorat
Centre de recherche de l’Université Laval
Bourse d’études supérieures
30 000 $ sur deux ans

Efficacité de la stimulation magnétique du cerveau sur les troubles de la parole et du langage dans la maladie de Parkinson
Les problèmes de communication nuisent au quotidien de nombreuses personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Les traitements qui améliorent la fonction motrice n’améliorent cependant pas nécessairement l’élocution. Vincent Martel Sauvageau, candidat au doctorat à l’Université Laval, étudie les effets de la stimulation cérébrale profonde, une intervention chirurgicale pour traiter la maladie de Parkinson, sur l’élocution. Il cherche à savoir pourquoi l’implantation d’électrodes visant à stimuler des régions du cerveau avec des impulsions électriques améliore l’élocution de certaines personnes, mais pas de toutes. Cette information pourrait aider les neurologues à déterminer qui sont les meilleurs candidats à la stimulation cérébrale profonde.  M. Sauvageau étudie également la méthode Lee-Silverman pour le traitement de la voix afin de comprendre comment elle aide certaines personnes atteintes à parler plus fort et plus clairement. « Nous aimerions savoir qui, à l’avenir, tirerait le plus grand profit de ce type de traitement orthophonique »,  explique-t-il. Il espère que ses résultats aideront les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à mieux communiquer et à être le plus autonomes possible.

Dre Barbara Connolly
Centre des troubles du mouvement, Hôpital Toronto Western
Bourse de recherche clinique Nora Fischer sur les troubles du mouvement
50 000 $

Une bourse de recherche clinique sur le diagnostic, la prise en charge et le traitement de la maladie de Parkinson
Lorsque les personnes vivent avec la maladie de Parkinson depuis des années, celle-ci peut devenir plus difficile à traiter – parfois même dépasser l’expertise des neurologues. La neurologue Barbara Connolly travaille un an à la Clinique des troubles du mouvement de l’Hôpital Toronto Western afin de devenir une spécialiste non seulement des symptômes moteurs, mais également des problèmes cognitifs, de la douleur et d’autres problèmes qu’éprouvent les personnes atteintes de formes complexes de la maladie de Parkinson. « Les autres neurologues peuvent me conseiller s’ils ont besoin d’aide pour traiter leurs propres patients; je servirai donc de ressource dans mon milieu », déclare Dre Connolly. La neurologue participe également à deux essais cliniques sur des médicaments : une étude internationale sur le Cogane pour connaître ses capacités comme agent neuroprotecteur à ralentir ou stopper la progression de la maladie de Parkinson, et un essai sur la famotidine. Actuellement approuvée pour le traitement des brûlures d’estomac, la famotidine est à l’étude pour déterminer si elle peut réduire les dyskinésies, mouvements incontrôlables qui sont des effets secondaires à la lévodopa. « J’espère pouvoir aider le plus de personnes possible et rendre leur vie meilleure », confie Dre Connolly.

Pour de plus amples renseignements sur le Programme national de recherche de la Société Parkinson du Canada, consultez la section Recherche sur le site Web de la Société Parkinson Canada.