Lorsque la Société Parkinson Canada (SPC) a amorcé la création des Lignes directrices canadiennes sur la maladie de Parkinson avec l’aide d’experts canadiens, son but était de donner aux professionnels de la santé de tout le Canada un ensemble de normes permettant de diagnostiquer et de traiter de la même façon les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. La SPC voulait aussi donner des outils aux personnes atteintes en leur présentant de l’information et des choix de traitement fondés sur des preuves de façon à ce qu’elles puissent participer aux décisions de traitement prises par leur médecin et d’autres spécialistes.
Depuis la publication des Lignes directrices en juillet 2012, d’innombrables médecins, infirmières et personnes atteintes de la maladie de Parkinson ont bénéficié de cette ressource.
« Les Lignes directrices expliquent aux patients les choix de traitement de façon à ce qu’ils puissent en discuter avec leur médecin. C’est davantage un dialogue qu’un monologue. Les patients ont besoin de comprendre l’éventail de médicaments, les effets secondaires, etc. », a déclaré Dr Susan Fox.
Les Lignes directrices canadiennes sur la maladie de Parkinson peuvent aussi servir de pont entre les médecins et leurs patients. Elles font la promotion d’une approche axée sur la personne et encouragent la communication ouverte entre les professionnels de la santé et les patients afin d’augmenter l’efficacité et la qualité des plans de traitement.
« Les Lignes directrices offrent des recommandations sur les choix de traitement en plus des médicaments, comme les services que peuvent offrir les physiothérapeutes, les orthophonistes et les ergothérapeutes pour faciliter la gestion des symptômes de la maladie de Parkinson. Ces choix de traitement permettent à la personne de contrôler la gestion de sa maladie; par exemple, celle‑ci peut choisir le type d’activité qui lui convient et améliorer de façon générale sa qualité de vie, a ajouté Barbara Snelgrove, directrice, Éducation et services à la Société Parkinson Canada.
Les Lignes directrices aident aussi les médecins à transmettre efficacement l’information à leurs patients. Lorsqu’ils utilisent les Lignes directrices, les professionnels de la santé sont invités à tenir compte des points suivants :
• le style, la manière et la fréquence de la communication doivent être compatissants et respectueux;
• la facilité d’accès pour les personnes recevant l’information, en temps opportun et de manière appropriée tout au long de la progression de la maladie de Parkinson;
• l’honnêteté et la sensibilité dans l’adaptation de l’information pour répondre à l’évolution des besoins médicaux;
• l’encouragement à l’autogestion par les personnes atteintes de la maladie de Parkinson pour répondre aux préférences et aux besoins individuels;
• l’inclusion des partenaires aidants qui sont également touchés par la maladie de Parkinson et ont besoin d’information et de soutien.
Les Lignes directrices peuvent être utiles en donnant de l’information sur les médicaments offerts, et quels sont les plus efficaces et les plus sûrs. Elles peuvent aussi donner des conseils en matière de médicaments aux médecins qui ne sont pas des spécialistes et leur donner confiance en leur capacité de traiter leurs patients, a affirmé Dr Fox.
« Les Lignes directrices représentent une ressource utile parce qu’elles offrent un ensemble de pratiques exemplaires pour tous les professionnels de la santé, » a ajouté Mme Snelgrove.
Pour de plus amples renseignements sur les Lignes directrices canadiennes sur la maladie de Parkinson, visitez le site Lignes directrices canadiennes sur la maladie de Parkinson et téléchargez un exemplaire gratuitement ou communiquez avec Barbara Snelgrove à la Société Parkinson Canada.