Âgé de six ans, Theo Enns est impatient de tenir son propre événement « Little Chips for Parkinson’s », au cours duquel 12 de ses jeunes amis recueilleront des fonds en jouant une partie de mini-golf au Golf Dome de Winnipeg, en septembre prochain, en l’honneur de ses grands-pères, Jim Peters et Rudy Enns, tous deux atteints de la maladie de Parkinson.
Sa mère, Rebecca Enns, en a eu l’idée lorsque Theo a fait part de son intérêt à participer au tournoi de la meilleure balle « Chipping In for Parkinson’s », un parcours de neuf trous, qu’elle et son père organisent depuis deux ans pour recueillir des fonds et faire connaître la maladie de Parkinson.
Theo voulait participer à l’événement de la soirée, mais c’était de loin trop tard pour lui. Quand il a demandé à sa mère s’il pouvait avoir son propre tournoi, elle a eu l’idée de « Little Chips ». Theo et son jeune frère Titus participeront et recueilleront des fonds pour l’événement en compagnie de leurs jeunes amis. « Nous espérons que tous les enfants passeront un bon moment, lance Rebecca Enns. Si l’événement se déroule bien, nous en organiserons peut-être un plus gros l’an prochain. »
« Chipping In for Parkinson’s », version adulte, a permis de recueillir 12 000 $ l’an dernier, et plus de 20 000 $ cette année. Malgré le temps maussade, plus de 70 golfeurs sont venus soutenir Jim et la communauté Parkinson du coin. « Personne ne s’est plaint. Tout le monde était ravi d’être là pour nous soutenir », raconte Rebecca Enns.
« C’est tellement gratifiant de voir ses amis et sa famille, et même des personnes qu’on ne connaît pas, donner leur appui. » Sa plus grande récompense serait la découverte d’un remède à la maladie de Parkinson. Son père et son beau-père sont atteints de la maladie. « Entre temps, nous contribuons à offrir davantage de ressources aux personnes diagnostiquées! »
Rebecca Enns remercie aussi le personnel des bureaux de Parkinson Canada à Winnipeg et à Toronto de l’avoir aidée à promouvoir son événement et de l’avoir conseillée au cours du processus.
Selon Alexis Farrell, de Barrie (Ontario), la coordonnatrice du développement communautaire de Parkinson Canada, Anne McNamara, a été incroyable et elle a donné un coup de main pour les commanditaires, l’inscription et les contacts de son tournoi de volleyball de plage « Volley for Johnny », ces deux dernières années. « Elle m’a même guidée pour la demande de permis à la Ville », raconte Alexis Farrell. Elle est entrée en contact avec Anne McNamara après avoir communiqué avec Parkinson Canada au moyen de son site Web.
Le mois dernier, 120 personnes ont participé à l’événement « Volley for Johnny », recueillant 6 300 $, comparativement à 5 500 $ l’an dernier. Les équipes de six à huit joueurs ont payé 200 $ (par équipe) pour participer à un tournoi de volleyball de plage bien organisé. Des commanditaires ont offert du café et des beignes (Tim Horton’s), des cartes-cadeaux pour des grignotines et des boissons (épicerie Metro) et des pizzas à moitié prix (PIE Wood Fired Pizza). La station CTV locale a également couvert l’événement dans son téléjournal, pour une plus grande sensibilisation à la maladie de Parkinson.
« J’ai été tellement surprise que tout le monde accepte de donner un coup de main. Il a suffi de demander », explique Alexis Farrell, qui s’inspire de son père Johnny, qui a combattu la maladie durant huit ans.
« Si vous choisissez une activité que vous aimez et qu’une cause vous tient à cœur, le coup en vaut la chandelle », assure Nathaniel Bendahan, qui a créé un tournoi de tennis dans le parc Gohier de l’arrondissement de Saint-Laurent, à Montréal, pour venir en aide aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Nathaniel Bendahan vient de lancer son cinquième tournoi de six jours depuis 2012. Cette année, le tournoi se tiendra du 14 au 16 juillet et du 21 au 23 juillet. Il espère que son père Jacques, qui a reçu son diagnostic de la maladie de Parkinson il y a 20 ans, à l’âge de 48 ans, pourra assister à la finale.
« J’étais âgé de deux ans seulement quand mon père a reçu son diagnostic. J’ai donc vu les effets de la maladie sur sa vie, ainsi que sur ma mère, ma sœur et moi-même », raconte Nathaniel Bendahan, qui étudie la neurologie à l’Université Queen’s.
« Mon père a réussi à jouer lors du tournoi, il y a deux ans. » Cette année, il espère que son père pourra regarder le match final. Le tournoi est passé de 40 à 65 joueurs, chacun payant des frais d’inscription de 20 $. Certains font un don supplémentaire. Chaque année, le tournoi permet de recueillir entre 1 000 $ et 1 500 $.
Yanni Lambropoulos, le contact principal de Nathaniel avec le monde du tennis, s’est occupé d’une bonne partie de l’organisation de l’événement en obtenant des permis de la Ville et en faisant des appels téléphoniques. « Quelques joueurs de niveau national ont déjà participé », lance fièrement Nathaniel Bendahan.
Cette année, des employés de Parkinson Canada dans le bureau du Québec à Montréal ont fourni des dépliants et apporté leur soutien à l’ouverture du tournoi. « Je demande toujours de l’aide à Parkinson Canada et je l’obtiens toujours », conclut Nathaniel Bendahan.
Si vous avez une idée pour « recueillir des fonds à votre façon », Parkinson Canada peut vous aider à faire une différence dans la vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Nous avons mis au point un programme d’événements pour vous aider à faire de votre événement communautaire un grand succès.
Joignez-vous à Rebecca, à Jim, à Theo, à Titus, à Alexis, à Nathaniel et à Yanni, et préparez-vous à recueillir des fonds à votre façon. Consultez le site donate.parkinson.ca/avotrefacon pour obtenir de plus amples renseignements.