Obtenir de meilleurs politiques

Par Yvon Trepanier, Président, Comité national de défense des intérêts

Yvon Trepanier, Président, Comité national de défense des intérêts

En 2005, les membres du Comité national de défense des intérêts se sont fixé un objectif important : mener une étude nationale pour mieux comprendre l’incidence de la maladie de Parkinson au Canada. Ils étaient loin de savoir à l’époque que cette étude nationale allait devenir la première étude au Canada à porter non seulement sur la maladie de Parkinson, mais sur 13 autres affections neurologiques. Ils ne pouvaient pas non plus imaginer que l’étude de 15 millions de dollars serait entièrement financée par le gouvernement du Canada avec l’appui total du portefeuille fédéral de la Santé (Santé Canada, Agence de la santé publique du Canada, Instituts de recherche en santé du Canada).

Aujourd’hui :
• l’Étude nationale de la santé des populations relative aux maladies neurologiques est en cours et la maladie de Parkinson fait partie de 17 projets de recherche sur 18;
• les maladies neurologiques ont été ajoutées au système fédéral de surveillance des maladies chroniques;
• le tout premier sous-comité parlementaire sur les maladies chroniques a entendu 30 heures de témoignages (incluant quatre heures consacrées à la maladie de Parkinson);
• un cadre de travail pour une stratégie nationale du cerveau a été présenté aux décideurs fédéraux;
• preuve de l’attention suscitée par les maladies neurologiques ces dernières années, tous les partis ont intégré une politique sur la santé cérébrale dans leur plateforme durant la dernière élection fédérale.

« Les progrès sont stupéfiants, lance Joyce Gordon, présidente et chef de la direction de la Société Parkinson Canada et présidente d’Organismes caritatifs neurologiques du Canada (OCNC). Nous devons remercier les bénévoles et le personnel des 26 organismes membres d’OCNC. Tout le monde a retroussé ses manches et mis la main à la pâte avec détermination et un sens réel du partenariat. »

Tournée vers l’avenir, la Société Parkinson Canada s’engage à miser sur son lien de travail positif et productif avec le gouvernement du Canada. Durant la campagne électorale, le Parti conservateur du Canada a fait deux importantes promesses au milieu :
• investir jusqu’à 100 millions de dollars dans la recherche sur les neurosciences;
• instaurer un crédit d’impôt pour les aidants naturels.

Ces deux promesses sont un début de réponse aux éléments clés de la stratégie nationale sur le cerveau proposée, et la Société Parkinson Canada collaborera avec les membres du 41e parlement du Canada et les décideurs pour réaliser ces engagements le plus tôt possible. C’est un excellent début, mais il en faudra beaucoup plus pour améliorer la qualité de vie de plus de 100 000 Canadiens atteints de la maladie de Parkinson et de plus de cinq millions de Canadiens atteints d’une maladie neurologique.

Votre appui est essentiel. Pour en apprendre davantage sur le programme de défense des intérêts de la Société Parkinson Canada, consultez la section portant sur la défense des intérêts, à www.parkinson.ca.