Programme national de recherche Société Parkinson Canada, 27 nouvelles subventions
La Société Parkinson Canada, conjointement avec ses partenaires régionaux, est fière d’accorder 27 nouvelles subventions, bourses de recherche et bourses d’études à compter du 1 juillet 2012 :
- onze bourses pour des projets pilotes
(deux financées par la Société Parkinson Colombie-Britannique et la Société Parkinson Ottawa)
- deux bourses pour nouveaux chercheurs
- quatre bourses de recherche fondamentale
(une financée par la Société Parkinson Colombie-Britannique)
- une bourse de recherche clinique sur les troubles du mouvement en partenariat avec TEVA Canada Innovation
- deux bourses de recherche clinique
- cinq bourses d’études supérieures
(deux financées par la Société Parkinson Saskatchewan et la Société Parkinson Ottawa)
- une bourse de recherche au doctorat pour la recherche psychosociale en partenariat avec l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)
- une bourse de recherche psychosociale en partenariat avec l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies des IRSC
Ces nouvelles bourses représentent un soutien total de 1 559,608 $ à de nouveaux projets de recherche au Canada au cours des deux prochaines années. En incluant les 15 bourses qui en sont à leur deuxième année, le Programme national de recherche investit actuellement 2 021 553 $ dans la recherche.
Le concours de bourses de recherche 2013-2015 est ouvert
Le Programme national de recherche de la Société Parkinson Canada accepte maintenant les demandes dans les catégories « Bourse d’études supérieures », « Bourse de recherche clinique » et « Bourse de recherche psychosociale au doctorat ». Pour de plus amples renseignements, consultez l’appel de demandes.
Cliquez ici pour obtenir de plus amples renseignements sur ces subventions, notamment sur les titres de projets et les montants.
Domaines de recherche d’intérêt particulier actuellement
Causes de la maladie de Parkinson. Le mouvement est normalement géré en partie par la dopamine, une substance chimique qui transporte les signaux entre les cellules nerveuses du cerveau. La mort graduelle d’une partie importante des cellules dopaminergiques entraîne l’apparition des symptômes moteurs de la maladie de Parkinson. Des chercheurs examinent les déclencheurs chimiques ou génétiques du processus de mort des cellules dans les neurones dopaminergiques. La compréhension de cette séquence d’événements permettra un jour aux scientifiques de mettre au point des traitements visant à stopper ou à freiner la perte de cellules dopaminergiques. Cela pourrait éventuellement entraîner la découverte d’un remède à la maladie.
Complications de la maladie de Parkinson. Des chercheurs examinent les complications motrices et non motrices associées à la maladie de Parkinson. Les résultats pourraient améliorer les traitements et la qualité de vie des personnes atteintes.
Troubles cognitifs et maladie de Parkinson. Des chercheurs tentent de trouver comment les troubles cognitifs touchent le cerveau des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Plus ils en apprennent sur les liens entre la maladie et les changements cognitifs, plus il sera facile de mettre au point des traitements spécialisés pour gérer et prévenir ces symptômes.
Biomarqueurs. Les biomarqueurs contribuent de façon importante à déterminer si une personne est atteinte de la maladie de Parkinson ou risque de la développer. La découverte de biomarqueurs permettant de détecter les premiers stades de la maladie permettrait aux personnes atteintes d’entreprendre des traitements longtemps avant la perte marquée de cellules nerveuses et l’apparition de symptômes moteurs, comme le tremblement de repos. Les biomarqueurs pourraient également servir à déterminer quelles personnes sont à risque de développer la maladie de Parkinson, améliorer le diagnostic, mesurer la progression de la maladie et déterminer quel traitement sera le plus efficace.
Bourses de recherche clinique. Peu importe dans quelle région du pays elles demeurent, les personnes atteintes de la maladie de Parkinson méritent d’avoir des soins uniformes et de haute qualité. Les bourses de recherche clinique permettent aux professionnels de la santé comme les médecins, les neurologues ou les neurochirurgiens de recevoir une formation spécialisée dans le traitement des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ainsi, un plus grand nombre de spécialistes canadiens peut offrir des soins de qualité aux personnes atteintes.
Qualité de vie. La recherche sur la qualité de vie aide à donner aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson et à leur famille les moyens de vivre pleinement malgré les limites imposées par la maladie. Les chercheurs financés proviennent de divers secteurs de la santé : sciences infirmières, physiothérapie, ergothérapie, orthophonie et travail social. Les résultats de leurs travaux peuvent mener à de meilleurs traitements, à de meilleurs services de soutien et à des stratégies de défense des intérêts qui aident les décideurs à mieux comprendre les défis propres à la maladie de Parkinson.
La neuroscientifique Kaylena Ehgoetz Martens utilise un nouvel outil – la réalité virtuelle –pour mettre en œuvre des stratégies de réadaptation visant à aider les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à mieux se déplacer dans leur milieu et à réduire les chutes, les blocages et le traînement des pieds. La doctorante à l’Université de Waterloo détermine comment les personnes atteintes perçoivent leur environnement et les mouvements de leur corps.
« Nous tentons de comprendre comment le dysfonctionnement cérébral touche la maîtrise de la marche. Nous voulons ensuite transposer ces connaissances à des programmes de réadaptation pour donner aux personnes atteintes de meilleures stratégies leur permettant de bouger et percevoir correctement leur environnement. »