Plus que quelques semaines avant la Grande Randonnée Parkinson 2015, et Steve Van Vlaenderen, de Winnipeg, âgé de 66 ans, a déjà recueilli plus de 1 000 $ pour la cause de la maladie de Parkinson. Il a bon espoir d’atteindre son objectif de 2 500 $ avant de participer à sa première Grande Randonnée, le 12 septembre. « Au moment où j’ai reçu mon diagnostic, en 2001, je me souviens qu’on disait qu’il n’y avait pas de remède à la maladie de Parkinson, raconte Steve Van Vlaenderen. Il faut financer la recherche fondamentale pour trouver de meilleurs traitements et en arriver à mettre fin à cette maladie complexe. Nous ne pouvons pas attendre un remède. »
Dans une publicité radio faisant la promotion de la Grande Randonnée Parkinson d’un bout à l’autre du pays, Steve Van Vlaenderen presse tous les Canadiens de participer ou de soutenir l’un des 14 000 autres participants dans plus de 100 localités partout au Canada, les 12 et 13 septembre. Tous les jours, 10 Canadiens reçoivent un diagnostic de maladie de Parkinson, et il est à prévoir que le nombre de Canadiens atteints de la maladie de Parkinson doublera d’ici 2031.
Bien que Steve Van Vlaenderen ait commencé sa collecte en mai, il reste beaucoup de temps pour vous inscrire à la Grande Randonnée Parkinson et demander aux membres de votre famille et à vos amis de se joindre à vous pour l’événement ou de vous appuyer. C’est un événement familial amusant qui a habituellement lieu dans un parc local et ne demande pas un effort exceptionnel. Si votre horaire ne vous permet pas de participer le jour même, vous pouvez tout de même appuyer la cause, vous inscrire en ligne et recueillir des fonds à titre de participant virtuel.
Steve Van Vlaenderen est plus que préparé pour la plupart des défis physiques même s’il vit avec la maladie au quotidien. Il revient tout juste d’un périple à bord d’un voilier sur le lac Winnipeg. Plus tôt cette année, il est arrivé deuxième de sa catégorie au championnat de la Manitoba Amateur Body Building Association. Il s’entraîne au gymnase cinq jours par semaine durant deux heures et s’alimente sainement. Il n’a pas toujours eu cette discipline.
Après l’annonce de son diagnostic, Steve Van Vlaenderen est devenu dépressif et anxieux. « Je suis allé deux fois à l’hôpital pour des attaques de panique, pensant que je faisais une crise cardiaque », se souvient-il. Il a pris beaucoup de poids et s’est senti dépassé.
« Le 28 septembre 2013 – je me souviens de la date – j’ai décidé de faire face à la maladie et de prendre ma vie en main, explique Steve Van Vlaenderen. Je me suis fixé des objectifs et j’ai commencé à fréquenter le gymnase. J’ai décidé d’apprendre tout ce que je pouvais au sujet de mon corps et de la maladie de Parkinson. L’expérience est différente pour chacun; il faut donc apprendre à synchroniser son corps et son esprit et à rester positif. Aujourd’hui, je vois la maladie de Parkinson comme une contrariété plutôt que comme un handicap. »
Steve Van Vlaenderen croit que l’établissement d’objectifs est très important pour prendre le contrôle de la maladie de Parkinson et rester positif. Après la Grande Randonnée Parkinson, il commencera à s’entraîner pour le championnat de la Manitoba Body Building Association qui aura lieu au printemps, puis pour la compétition nationale. Il admet que ses objectifs peuvent être extrêmes pour la plupart des personnes atteintes, mais il trouve que les objectifs structurent les journées. « Commencer en faisant une marche autour du pâté de maisons, puis augmenter graduellement l’exercice au fil des jours en se fixant de nouveaux objectifs peut faire une énorme différence à la fois physiquement et mentalement », affirme-t-il.
Par le partage de son histoire et la promotion de la Grande Randonnée Parkinson, il espère inspirer d’autres personnes aux prises avec cette maladie dévastatrice. Steve Van Vlaenderen a été bouleversé lorsqu’il a reçu trois ovations de la foule présente à la compétition de culturisme au printemps dernier. Il croit qu’il se sentira aussi bien en terminant la Grande Randonnée Parkinson, en septembre, en vue de faire connaître la maladie et de recueillir des fonds pour la recherche et le soutien communautaire au nom des personnes atteintes. Car il faut trouver un remède.