Leah Paukstaitis et Claire Dreidger ont beaucoup de choses en commun. Elles sont amies depuis de nombreuses ans, sont toutes deux étudiantes en première année d’université et aiment faire du sport. Après des années de partage autour de leurs points communs, elles en ont découvert un nouveau en . Cette année-là, le père de Leah a reçu le diagnostic de la maladie de Parkinson. Quant au père de Claire, il vivait déjà avec cette maladie depuis plusieurs années.
Les enfants de tout le pays célébreront leurs pères ce mois-ci à l’occasion de la fête des Pères. Leah et Claire ont fait de même – avec un défi unique. Elles ont relevé ensemble un défi d’endurance à vélo.
Avant la course, elles avaient des sentiments mitigés. «Nous allons pédaler pendant 100 kilomètres; nous sommes à la fois enthousiastes et nerveuses. Cela peut faire un peu peur. Nous faisons souvent du vélo pour le plaisir, mais jamais sur de telles distances. Il était important de fixer un objectif ambitieux: nous voulions mettre en lumière les difficultés auxquels les personnes atteintes de la maladie de Parkinson sont confrontées et montrer que malgré la fatigue et le découragement, il ne faut jamais abandonner. Nous voulons que notre périple symbolise les problèmes rencontrés chaque jour par nos deux pères et par de nombreux parents, enfants ou frères et sœurs dans le monde entier», explique Claire.
Tout est parti de cette idée directrice. Toutes deux étaient un peu nerveuses et intimidées à l’idée de faire une collecte de fonds. Néanmoins, elles avaient vu la portée des actions de sensibilisation et de collecte de fonds menées par d’autres personnes dans le cadre d’événements créatifs pendant la pandémie de la COVID-19. Un ami de la famille, participant actif de la Grande Randonnée, a communiqué avec Parkinson Canada. Après avoir choisi leur parcours, envoyé quelques courriels de collecte de fonds et réglé des détails logistiques, elles pouvaient prendre la route.
Aujourd’hui, elles ont recueilli près de 10 000 $ sur la plateforme de don «À votre façon» de Parkinson Canada.
Leurs deux pères sont sensibles à cet exercice : le père de Claire était un cycliste assidu lorsqu’elle était plus jeune, et celui de Leah un vététiste régulier.
Elles s’étaient entraînées pour ce défi. «Nous avions fait un parcours d’entraînement de 50 kilomètres, et une autre sortie d’environ 60 kilomètres», a déclaré Leah en se préparant pour le défi.
Maintenant qu’elles ont relevé le défi, qui aura lieu plus tard ce mois-ci (une fois que les restrictions sanitaires leur permettront de traverser la frontière entre Ottawa en Ontario et Chelsea au Québec pour se rejoindre), elles regardent toutes deux leur campagne de collecte de fonds et de sensibilisation avec un sentiment d’accomplissement. «C’est un sentiment d’autonomie qui me donne envie de refaire quelque chose comme ça», dit Leah, tandis que Claire ajoute : «Ça me donne la preuve que je peux faire bouger les choses». Avant tout, c’est une excellente façon de faire la différence et de montrer à leurs pères combien elles tiennent à eux. « Nous aimons nos pères et nous voulons tout faire pour les aider.»