Ceux qui connaissent l’évolution de la maladie de Parkinson savent que chaque patient est unique, et qu’il existe des traitements qui fonctionnent bien pour certains, mais pas pour d’autres. Il est arrivé que des études de recherche échouent parce qu’elles partaient du principe que tous les patients réagissent de la même manière à un traitement. À présent, les chercheurs comprennent qu’il faut aborder la maladie de chaque individu différemment. Cela implique la possibilité d’élaborer un plan de traitement personnalisé pour chaque personne. Cette entreprise de grande envergure nécessite la collaboration d’un réseau de laboratoires, de cliniques et d’installations de recherche à travers le pays. Également, cette importante recherche est seulement possible grâce au soutien des personnes atteintes de la maladie de Parkinson et de la communauté.
Pour relever ce défi, Parkinson Canada s’est allié à la fondation Brain Canada, ainsi qu’à des cliniciens et des chercheurs des meilleures universités du pays, pour créer le Réseau Parkinson Canada Ouvert (RPCO). Il s’agit de l’un des premiers réseaux de recherche nationaux du Canada ayant comme objectif d’offrir des traitements personnalisés qui amélioreront la vie des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Selon le co-directeur du RPCO, Dr Edward Fon, «le RPCO est la seule plateforme capable de mettre en relation des patients avec des chercheurs et des cliniciens afin de favoriser une médecine et des traitements personnalisés permettant d’améliorer la qualité de vie des gens. Cela change complètement la donne.»
Le RPCO comme pont
Le RPCO est la première plateforme nationale qui recueille des données sur les personnes atteintes de la maladie de Parkinson au Canada. Le réseau rend ainsi ces données accessibles à un grand nombre de chercheurs en les centralisant, afin d’accélérer les travaux dans le but d’améliorer les traitements et de trouver un remède à la maladie. La plateforme comprend un registre national des patients permettant de recueillir des données démographiques et cliniques. Ce registre comporte une biobanque de sang, d’urine et d’autres spécimens biologiques, ce qui pourrait ouvrir la voie à des recherches génétiques.
Le rôle du RPCO pour aider les personnes atteintes de la maladie de Parkinson
Grâce à la générosité de donateurs comme vous, nous sommes sur le point de transformer le traitement de la maladie de Parkinson. Et ce changement ne saurait arriver à un meilleur moment. Le Canada compte plus de cas de Parkinson par habitant que presque tous les autres pays du monde.
Le RPCO constitue un important premier pas vers l’élaboration de plans de traitement personnalisés pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. La collaboration entre les chercheurs, les cliniciens et les patients permettra d’obtenir des données qui pourront être utilisées pour évaluer l’efficacité de thérapies potentielles sur certains types de patients, et pour déterminer les meilleurs traitements à mettre en place selon le cas. Les analyses menées par le réseau comprennent l’imagerie cérébrale pour identifier les biomarqueurs, le développement des cellules souches et les thérapies génétiques, ainsi que les études sur le microbiome.
Les perspectives d’avancement du RPCO sont ambitieuses. Vous pouvez aider ce réseau de recherche crucial en vous y inscrivant à titre de bénévole de recherche, si vous vivez avec la maladie de Parkinson. Vous pouvez également y contribuer en faisant un don.
Vous pouvez participer à la recherche d’un traitement curatif
Lorsque vous vous inscrivez en tant que participant au RPCO, les spécimens et les informations uniques que vous fournissez sont ajoutés à la base de données sécurisée, au registre national et à la biobanque. Ce faisant, vous participerez directement à des recherches essentielles au sein du réseau. Vous ferez alors partie d’un mouvement visant à trouver de meilleurs traitements personnalisés et, éventuellement, un remède à cette maladie: nous sommes prêts à tout.
Note de l’éditeur: Tout au long de l’année, L’Actualité Parkinson vous a fait découvrir des histoires et des expériences vécues par les participants et les chercheurs dans le cadre du RPCO. Vous pouvez en lire davantage dans les éditions précédentes, notamment RPCO throughout the year in Parkinson Post. You can read more in past editions, including le point de vue de Gina Lupino, une participante en Colombie-Britannique, et celui du Dr Martin McKeown (directeur du Pacific Parkinson’s Research Centre à l’UBC).